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Eh bien, le 22, pour commencer…
Serge Quadruppani
Nous avions pourtant été prévenus. De Jean Sarkozy (« Ce mouvement du 10 septembre est une hérésie populaire factuelle dans laquelle le faible se complaît à travers sa suffisance ordonnée polyfactorielle ») à Temps Critiques(« Les concerts de klaxon ici, les concerts de casseroles là-bas n'ont pas plus d'influence que les concerts de supporters partout dans les stades »), en passant par la cohorte de politologues consultés de plus en plus fébrilement, un mois durant, par les médias, les experts en mouvements sociaux nous l'avaient assuré : le 10 septembre serait un non-événement. Force est de reconnaître qu'ils avaient raison. Enfin, presque. Et c'est de ce presque-là qu'il nous importe de repartir, nous qui avons tenté de tout bloquer, et n'avons bloqué presque rien.
Car dans ce presque blocage, nous avons un peu vécu. Et vu deux ou trois choses. Des gens partant au travail que nous retenions une demi-heure et qui sympathisaient avec l'idée de tout bloquer (entre les 2/3 et la moitié des personnes, selon les sources) ; des chauffeurs de poids lourd enchantés de téléphoner à leur patron qu'ils étaient bloqués ; des gens qu'on n'avait jamais vus venant se joindre à l'action ; des gens qui se voyaient depuis des années sans beaucoup se parler, commencer à se parler beaucoup, deux accordéons sur les barrages et deux truck-food venus servir d'excellents repas à prix libre aux bloqueurs. Une crèche sauvage parfaitement organisée pour les parents bloqueurs. Des grumiers, ces monstrueux camions de l'extractivisme forestier, enfin immobilisés. Et nous avons vu que nous, des jeunes, des vieux, multigenrés et poly-intégrés, étions capables de nous organiser et assez bien œuvrer ensemble pour bloquer un nœud de circulation de la force de travail et de la marchandise de 8h à 16h. Nous avons vu aussi qu'entre le 10 et le 18, et après, de multiples actions ont encore été lancées.
Nous avons vu aussi combien la seule évocation d'un mouvement social avait mis en transes les gouvernants, au point de pousser un premier ministre à organiser sa sortie de scène et un ministre de l'intérieur toujours anxieux de se montrer plus facho que les fachos, à faire taper dur comme nous n'avions jamais vu taper, nous qui en avons vu quand même beaucoup, des coups. Nous avons vu que, à l'exclusion des 30% attachés au pétainisme transcendental (seul sens possible, aujourd'hui en France, du mot « patrie ») les habitants gouvernés par l'Etat français étaient en majorité favorables à l'idée qu'il fallait que ça s'arrête.
Bref, s'il n'y a pas eu de mouvement, on a bien perçu un bouillonnement : à Eymoutiers comme à Paris et Rouen, nous avons vu qu'il y avait en ce pays une humeur bloqueuse qui n'attendait que de meilleures circonstances pour s'exprimer. A suivre. La bonne surprise, c'est que cette humeur n'est pas restée enfermée derrière les frontières tricolores. Le mot d'ordre « Blocchiamo tutto » a été repris en Italie, avec une puissance et une ampleur sans commune mesure avec ce qui s'est passé ici. Depuis des décennies, des mouvements contre les réformes des retraites, en passant par celui contre la loi travail, les émeutes dites des banlieues, les cortèges de tête et les gilets jaunes, les Italiens contremplent les résistances française à la normalisation ultra-libérale avec un mépris ricanant, quand ils servent cette mise au pas (c'est le cas de la totalité des gouvernants et de la presse dominante), ou avec envie (quand ils y sont opposés). C'est évidemment cette deuxième catégorie qui a repris avec enthousiasme l'idée de tout bloquer, et cela, non pas à propos d'une liste d'injustices particulières, mais contre une injustice universelle, le crime qui sera la tombe de l'Occident libéral, le génocide en cours à Gaza. D'où il appert que, contrairement à ce que racontent les camarades de TC (où l'on croit pourtant savoir que les tifosi ne manquent pas), les clameurs des stades admirant de beaux mouvements collectifs peuvent influer sur le jeu.

Le lundi 22 septembre, sous le mot d'ordre Blocchiamo tutto, manifestations et grèves dans toute l'Italie en solidarité avec la Palestine. A Naples et à Rome la gare centrale a été envahie et les voies occupées… Autoroutes bloquées à Rome et à Milan… Des centaines de milliers de personnes dans les rues de plus de 80 villes. Les grands journaux, Repubblica comprise titrent sur quatre vitrines brisées pendant l'occupation de la gare de Milan. Le lendemain, l'ami Antonio Paolacci écrivait dans un post : « Des fleuves de gens dans les rues de toutes les villes. Ports bloqués, gares bloquées, autoroutes bloquées. Je vous dis juste ça : plus ils vous parlent de « juste quatre vitrines cassées », plus il est évident qu'ils ont peur, peur qu'on parle de l'action la plus massive et partagée à la base des deux dernières décennies. Et s'il vous plaît, vous pouvez bien croire que ce soit une erreur, vous pouvez toujours avoir une autre opinion, vous pouvez penser que c'est inutile, que « ça n'arrêtera pas la guerre » (vous pouvez même continuer à appeler « guerre » un génocide), mais quelques questions sur pourquoi on ne vous parle que de quatre personnes qui cassent quatre trucs, au lieu de ce qui vous concerne vraiment, là, franchement, moi, je me poserais quelques questions »

Les digues ont cédé
Extraits de l'éditorial de la revue Contropiano, giornale communista on line.
En Italie, lundi 22 septembre, il s'est passé quelque chose qui a une signification politique énorme, qui marque probablement la fin de la « passivité sociale ».
Une grève générale appelée par un syndicat comme l'USB [Union syndicale de base, comparable à Solidaires] – important, mais n'ayant certes pas les dimensions des deux formations de régime qui dominent encore le panorama syndical – s'est unie au sentiment de de rébellion pacifique de millions de personnes qui assistent depuis deux ans à un génocide en direct à la télévision.
L'ensemble des associations et des organisations qui avaient lancé la mobilisation était certes vaste, comme il était déjà advenu tant de fois, mais jamais il n'avait mis en mouvement une masse de gens comme celle qu'on a vu hier.
La question à laquelle il faut répondre est terriblement simple et compliquée : qu'est-ce qui unit cette masse ? Qu'est-ce qui la fera tenir ensemble, la fera croître, dans les mois et les années à venir ?
Essayer d'isoler l'aspect de « conflit économique », typiquement syndical, par rapport à l'aspect politique, social, humain, devient aujourd'hui impossible. La réalité du monde actuel tient ensemble, sans possibilité de séparation, les « données structurelles » et l'univers des contradictions sociales, ou seulement « de valeurs ».
Ceux qui l'ont compris les premiers, ce sont ces travailleurs qui ont forgé le mot d'ordre « Baisser les armes, hausser les salaires » (Giù le armi, su i salari). Parce que jamais comme aujourd'hui il n'est apparu, on n'a senti sur sa propre peau, la chaîne qui relie l'appauvrissement de ceux qui ont pourtant un travail, et la guerre à nos portes.
(…)L'horreur, l'horreur pure, est désormais la marque véritable de la « civilisation occidentale », de Washington à Tel Aviv.
A tout cela et beaucoup d'autres choses encore, cette masse de gens descendue dans la rue a la prétention de dire « ça suffit ! ». Elle le prétend en sachant très bien que les divers gouvernements et ensembles de gouvernements (Europe, Otan, etc.) sont complètement sourds et aveugles.
Une horreur qui va logiquement au-delà du « simple » conflit de classes, de l'affrontement sur les salaires, les avantages sociaux, la santé, la liberté individuelle (à part celle de faire de l'argent). Mais qui comprend aussi en elle tous ces thèmes sur lesquels chacun, dans une mesure différente, chaque jour vérifie le caractère invivable de ce système d'accumulation. Non pas de « vie », mais de son contraire…
La démonstration empirique est arrivée – de manière absolument inattendue – des automobilistes bloqués dans la circulation, applaudissant ouvertement les manifestants qui pourtant les « gênaient ».
S'il en est ainsi, comme il nous a semblé en parcourant l'immense cortège de Rome et aussi d'autres, nous devons en premier lieu reconnaître que cette masse de gens – travailleurs, étudiants, retraités, mères, etc., est à la recherche d'une représentation surtout d'idées, de valeurs, de culture, au sens large.
C'est beaucoup plus qu'une « représentation politique » pour laquelle voter aux prochaines élections, mais quelque chose de plus authentique, profond, durable, dans l'espoir de changer totalement l'égout dans lequel nous étouffons. Une vision du monde soutenue par des forces organisées peut-être encore minoritaires, mais sûrement pas prêtes à échanger des valeurs idéales contre un fauteuil.
Quelque chose est né. C'est un bloc social atypique, par rapport au passé lointain. Mais au fond, nous sommes en d'autres temps – en des temps de guerres et donc de révolutions – et nous ne pouvons ni ne devons chercher le « déjà connu » pour affronter l'inconnu. C'est un nouveau paysage, qui réclame de nouvelles lunettes.
Travailler avec attention et respect pour qu'il croisse, se consolide, s'éclaircisse autour de toutes sortes de thèmes est la précondition pour espérer le faire toucher au but. Celui d'un monde sans suprématismes de classe ou de religion, et donc sans exploitation, sans guerres et sans génocides.
On sait que le mouvement a été si puissant que, malgré les calomnies accumulées en le prétendant aux mains des « violents », la très trumpiste Meloni n'a pu faire autrement qu'envoyer un navire de guerre pour « assister les ressortissants italiens » à bord de la Global Sumud Flottilla. On sait que les dockers ont annoncé qu'ils bloqueraient les ports dès la première attaque israélienne. Hier encore une énième manifestation monstre à Gênes s'est accompagnée du blocage d'un navire qui devait apporter du matériel sensible en Israël, et qui a dû repartir à vide.
Camarades italiens, mon impression est que l'analyse de Contropiano touche juste, et si tel est bien le cas, c'est à notre tour de vous envier. Vous nous montrez la voie : « Essayer encore. Rater encore. Rater mieux ». Jusqu'à ce que ça marche.
Après tout, on n'a pas vraiment le choix. C'est ça, ou le fascisme génocidaire, d'abord dans les périphéries de l'Occident (Ukraine, Gaza, Soudan…), puis bientôt, et de plus en plus, en son cœur.

Nous vous invitons à nous rejoindre le jeudi 2 octobre à 19 h, devant l'Institut du monde arabe, place Mohammed-V / rue des Fossés-Saint-Bernard. Nous nous réunirons pour décider ensemble de la stratégie à adopter afin de faire plier Macron.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE BLOQUONS TOUT APRÈS LA MANIF DE L'INTERSYNDICALE
Nous vous invitons à nous rejoindre le jeudi 2 octobre à 19 h, devant l'Institut du monde arabe, place Mohammed-V / rue des Fossés-Saint-Bernard. Nous nous réunirons pour décider ensemble de la stratégie à adopter pour faire plier Macron.
Instagram : @bloquonstoutparisnordest
Site internet bloquons tout Paris Est-Nord : https://linktr.ee/Bloquons_Tout_Paris_Est_Nord


Liste non-exhaustive des actions et mobilisations en Creuse du 2 au 11 octobre 2025.

Gaza est massacrée, la flotille est interceptée par l'entité génocidaire, Rendez-vous à Lausanne et Genève pour protester.

Atelier cuisine nourricière suivie de la projection d'un court-métrage documentaire sur la conservation de semences paysannes de blé ancien au Moyen-Orient
A bord de leur cuisine roulante postée place Ginette Neveu, France Amérique Latine 33 et Saluterre invitent les habitant·es des Aubiers à échanger autour de leurs expériences d'une cuisine nourricière, bonne et peu chère, et proposent différentes recettes latino-américaines et d'ailleurs qui répondent à ces enjeux.
Cet atelier sera suivi de la projection d'un court-métrage exceptionnel sur la souveraineté alimentaire au Moyen-Orient, qui suit le collectif Buzuruna Juzuruna qui fait revivre le blé ancien, reprend la production alimentaire et résiste au contrôle des entreprises dans la région. Son réseau s'étend à l'Égypte, à l'Irak, à la Syrie, à la Palestine et à l'Europe, transmettant ses connaissances aux générations futures. Le film révèle comment le contrôle de notre alimentation est la clé d'une véritable liberté et d'une autosuffisance.
Synopsis et trailer : https://www.alimenterre.org/seeds-of-dignity-semences-de-la-dignite
ENTREE LIBRE ET GRATUITE //
Vendredi 17 octobre 2025
Atelier cuisine nourricière (Place Ginette Neveu) : 16h30-18h30
Ciné-débat (Bibliothèque Bordeaux Lac) : 19h-20h30
Dans le cadre du Festival BON et du Festival ALIMENTERRE

Jeudi 2 octobre 14h Saint-Cyprien : Grève et manif a l'appel de l'inter-syndicale
17h30 Médiathèque José Cabanis (sous l'arche) : AG Bloquons-Tout
13h-17h Garderie millitante toute la journée au Pavillons Sauvages (a partir de 4 ans), réservation et contact à gardenfants@maniftlse@proton.me
Samedi 4 octobre 18h30 Métro Bagatelle : Manif Bloquons-Tout contre l'austérité

Présentation et discussion autour du livre Le secret de l'huile de Walid Daqqa (prisonnier palestinien, écrivain et martyr) avec les Editions Terrasses et le Comité de soutien à la Palestine 31.
📆 Mercredi 8 octobre à 19H
📍 Au Chat Noir (270 avenue de Muret, Toulouse)
🚊 Tram Avenue de Muret Marcel Cavaillé
Dans ce livre à mi-chemin entre littérature jeunesse et réflexion philosophique, le prisonnier politique, combattant de la gauche palestinienne et écrivain Walid Daqqa livre un conte sur la prison, la résistance et la libération de la Palestine. C'est un écho à sa propre vie, car il a passé plus de 38 ans dans les prisons israéliennes où il a poursuivi son combat sans relâche, défiant le système concentrationnaire jusqu'à avoir un enfant alors que c'est interdit.
Ce livre raconte la quête d'un jeune enfant qui, malgré l'interdiction des visites en prison, lutte pour pouvoir voir son père. Cette présentation sera l'occasion de discuter de la centralité de la cause des prisonnier·es dans la lutte palestinienne. Et aussi de la littérature carcérale comme l'un des moyens de résistance de tout un peuple face au colonialisme de peuplement et au génocide en cours.

L'Association Grisélidis, association de santé communautaire pour les travailleuses du sexe, fête ses 25 ans au Musée des Abattoirs le jeudi 16 octobre à partir de 13h30.
Au programme :
Ouverture des portes à 13h30
14h-14h30 : Mot d'introduction
14h30-16h : Table ronde Migration des femmes :
Milena Jaksic (sociologue, chargée de recherche au CNRS et membre de l'Institut des sciences sociales du politique (ISP, UMR 7220). Ses travaux portent sur la prostitution en contexte migratoire)
Françoise Guillemaut (sociologue, diplômée en santé publique. Elle travaille sur la traite des êtres humains et la prostitution depuis 1993, et sur le VIH/sida depuis le début des années 1990 (femmes-VIH, migration-VIH).
Un film avec des témoignages des usagères de Grisélidis
16h15-18h : Table ronde Santé Communautaire :
Acceptess T
Association Grisélidis
Anne Coppel (sociologue dans le champ des drogues. Elle est notamment à l'origine de projets expérimentaux de santé communautaire qui ont contribué à l'adoption de la politique de réduction des risques(RdR).)
18h30 : apéritif convivial, dj set et expo photo

Le jeudi 2 et vendredi 3 octobre, l'association La Cuvée des Écolos ouvrira le portillon de sa parcelle pour son évènement de rentrée : Les 24 Heures de la Betterave
📝 𝗣𝗥𝗘́𝗦𝗘𝗡𝗧𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡
Le jeudi 2 et vendredi 3 octobre, l'association La Cuvée des Écolos ouvrira le portillon de sa parcelle pour son évènement de rentrée : Les 24 Heures de la Betterave
🌳 𝗧𝗲𝗿𝗿𝗮𝗶𝗻 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳, 𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻, 𝗹𝗶𝗲𝘂 𝗱𝗲 𝘃𝗶𝗲, 𝗱𝗲 𝗰𝗿𝗲́𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗿𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲𝘀 : le Jardin de la Cuvée, c'est tout ça et bien plus.
Pour marquer ce début d'année universitaire, nous mettrons à l'honneur la reine des légumes racine : l'incontournable betterave.
🪐 Envie d'en apprendre plus sur ses secrets ? D'explorer les imaginaires infinis qu'elle laisse entrevoir ?
Rejoins-nous au jardin avec tes plus beaux habits rose et rouge !
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🚩 𝗣𝗥𝗢𝗚𝗥𝗔𝗠𝗠𝗘 🚩
📆 𝗝𝗘𝗨𝗗𝗜 𝟮 𝗢𝗖𝗧𝗢𝗕𝗥𝗘 𝟮𝟬𝟮𝟱
⏳ 𝟭𝟰𝗵-𝟭𝟱𝗵𝟯𝟬
Introduction agronomique à la culture de la betterave. On va démarier !
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⏳ 𝟭𝟱𝗵𝟯𝟬-𝟭𝟳𝗵
𝗖𝗼𝗻𝘁𝗲 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳 sur l'histoire de la betterave dans le paysage agricole français : Session d'écriture et restitution dans la foulée
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⏳ 𝟭𝟳𝗵-𝟭𝟴𝗵𝟯𝟬
𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝗮𝗿𝘁𝗶𝘀𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗶𝗽𝗮𝘁𝗶𝗳 : peinture végétale à base de betterave en partenariat avec Chymeratipic. 🤩
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⏳ 𝟭𝟴𝗵𝟯𝟬-𝟮𝟬𝗵
🎭 𝗣𝗶𝗲̀𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝘁𝗵𝗲́𝗮̂𝘁𝗿𝗲 « Climax » à la MDA
🤩 Par la Compagnie Zygomatic (sur inscription)
🍲 𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝗱𝗲 𝗰𝘂𝗶𝘀𝗶𝗻𝗲 collective sans cuisson
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⏳ 𝟮𝟬𝗵-𝟮𝟭𝗵
🍲 𝗔𝘂𝗯𝗲𝗿𝗴𝗲 𝗲𝘀𝗽𝗮𝗴𝗻𝗼𝗹𝗲 et dégustation des mets collectifs
Bette Râpe-Contenders
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⏳ 𝟮𝟬𝗵𝟱𝟬-𝟮𝟭𝗵
👩🎤 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝗹𝘂𝗱𝗲 𝗰𝗵𝗮𝗻𝘁𝗲́𝗲
Avec 𝗥𝗫 des Les Chimpanzés du futur et son tube-ercule "Better-Rave Party". 🤩
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⏳ 𝟮𝟭𝗵-𝟮𝟯 𝗵
🎶 𝗖𝗹𝗼̂𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗺𝘂𝘀𝗶𝗰𝗮𝗹𝗲 de la journée
😎 DJ SET « Back to my Beet-Roots » en partenariat avec Slowfest & 𝗗𝗮𝗻𝗴𝘂𝗶𝗹𝗼𝘃𝗲 🤩
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📆 𝗩𝗘𝗡𝗗𝗥𝗘𝗗𝗜 𝟯 𝗢𝗖𝗧𝗢𝗕𝗥𝗘 𝟮𝟬𝟮𝟱
⏳ 𝗘𝗻 𝗽𝗮𝗿𝗮𝗹𝗹𝗲̀𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲́ 𝘀𝗼𝗹𝗶𝗱𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗵𝗲𝗯𝗱𝗼𝗺𝗮𝗱𝗮𝗶𝗿𝗲,
𝗱𝗲 𝟭𝟮𝗵 𝗮̀ 𝟭𝟱𝗵 :
𝗥𝗲𝗽𝗮𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗮𝗴𝗲́ en présence de notre association partenaire Epi'sol Pessac et son vélo-cargo-popote. 🤩
𝗥𝗲𝘀𝘁𝗶𝘁𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 de la pièce de théâtre « Climax » : revue de presse, faits marquants, photos et témoignages.
𝗟𝗮 « 𝗕𝗲𝘁𝘁𝗲𝗿-𝗿𝗮𝗰𝗲 » : course de brouettes et d'équilibrisme.
𝗟𝗲 𝗝𝘂𝘀𝘁𝗲 𝗣𝗼𝗶𝗱𝘀 : Combien pèse ma rave ? Je trouve et je repars avec !
🔸🔸
🧰 𝗜𝗡𝗙𝗢𝗦 𝗣𝗥𝗔𝗧𝗜𝗤𝗨𝗘𝗦
👉 𝗔𝗱𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲 :
🌳 Jardin de la Cuvée, Allée Miguel de Cervantes, 33600 Pessac
🚎 Arrêt Montaigne Montesquieu : Tram B et Bus 31
👉 𝗥𝗮𝗺𝗲𝗻𝗲𝘇 𝘃𝗼𝘀 𝗲𝗰𝗼𝗰𝘂𝗽𝘀
🥤 Buvette sans alcool et autogérée
🍲 Auberge espagnole : fais nous rêver !
🔖 𝗘𝗻𝘁𝗿𝗲́𝗲 𝗮̀ 𝗽𝗿𝗶𝘅 𝗹𝗶𝗯𝗿𝗲

Soirée de soutien au Baranoux (78 rue Compans, 75019, Paris) le samedi 04 octobre !
Les thunes récoltées iront rembourser les frais juridique engendrés par la Marche sur les Fachos du 10 mai 2025 et en soutien à la Marche des Solidarités !
Cantine et soirée à prix libre (paiement par espèce uniquement)
Soirée de soutien le samedi 04 octobre, de 18h à 23h !
Les thunes récoltées iront rembourser les frais juridique engendrés par la Marche sur les Fachos du 10 mai 2025 et en soutien à la Marche des Solidarités !
Cantine et soirée à prix libre (paiement par espèce uniquement)
Concerts de 20h à 23h : Acht, 2L et Ouri !
Venez nombreu.x.ses !
Soirée au Baranoux (78 rue Compans, 75019, Paris)
Plus d'infos sur @antifaparis20 ou sur 20emeantifasciste@proton.me


Réunion publique de mobilisation pour l'égalité des droits entre locataires et résidents des foyers
Vendredi 10 octobre à partir de 19h CICP – Salle Al Feneiq 21 rue Voltaire, Paris 11e.

Les résidents et habitants des logements foyers – foyers de travailleurs immigrés ou résidences sociales – sont victimes d'une campagne d'expulsions depuis plusieurs années. Ces expulsions visent surtout les résidents qui hébergent des membres de leurs familles ou leurs proches. Elles sont prononcées à quasiment 100 % par les juges des tribunaux de contentieux et ces ordonnances sont suivies par des expulsions effectives dans la quasi-totalité des cas.
Les résidents des foyers bénéficient très peu du suivi social ou des mesures permettant de prévenir les expulsions. Évidemment, en sont victimes aussi les personnes hébergées par ces résidents, jeunes, personnes à faibles ressources, sans papiers.
Le résultat de cette politique est une augmentation du nombre de personnes à la rue, de personnes en détresse physique et psychique. Il s'agit d'une politique consciente et voulue ayant pour conséquence une augmentation de la souffrance humaine. Le « bénéfice » qu'en tirent les gestionnaires et l'État est une plus grande mobilité dans l'occupation des logements, le remplacement d'une population soudée par un fort sens de la communauté et de l'intérêt collectif par des précaires isolés et peureux.
Il est clair que le meilleur moyen de lutter contre ces expulsions est la solidarité active et collective. Un rassemblement devant le foyer pour bloquer les huissiers, un rassemblement devant la mairie pour insister sur un relogement ou une autre solution que l'expulsion, ce sont les meilleurs recours des résidents. Malheureusement, dans les foyers comme ailleurs dans la société, la solidarité est en baisse, la mobilisation collective aussi.
Aussi nous demandons un changement radical de la loi et du cadre légal dans lequel les gestionnaires des foyers fonctionnent. Il n'y a aucune raison que les résidents des logements foyers n'aient pas les mêmes droits que les locataires, droit à la vie privée, droit de changer sa serrure et de protéger sa sécurité, sa vie familiale, droit à l'appui des services sociaux pour la recherche de délais, de ressources s'il s'agit d'une dette locative.
Il s'agit de défendre toute la communauté des travailleurs vivant séparés de leurs familles, menacée quotidiennement devant les tribunaux, dans les bureaux d'expulsions des préfectures. Il s'agit de défendre l'égalité des droits de tous les travailleurs et de toutes les personnes qui habitent ce territoire.
✊ Le Copaf appelle à une RÉUNION PUBLIQUE pour débattre de cette situation et pour lancer une mobilisation conséquente à ce sujet.