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La flottille de la liberté a donné 5 migrants à Frontex et tout le monde s'en tape.
Personne n'aura raté la séquence politique, ou plutôt politicienne, qui s'est jouée en début d'été dernier autour de la dite « flottille de la liberté ». Pourtant, certains débats qui ont eu cours -essentiellement en ligne ou dans les sphères privées- à ce moment se sont taris, et nous pensons qu'il est nécessaire de les réouvrir pour leur donner une chance d'opérer, ou d'accompagner, des lignes de fractures nécessaires avec le réformisme, l'électoralisme, le populisme, c'est à dire divers faux amis (ou vrai ennemis) de la perspective révolutionnaire. Le 5 juin, la flottille a secouru 5 migrants qui traversaient la Méditerranée, les influenceurs politiques qui étaient à bord ont fait de la com sur leurs réseaux et ceux de leurs partis et ensuite, ils ont appelé Frontex, la police des frontières européennes qui s'occupe de renvoyer les migrants dans leur pays d'origine, pour... les renvoyer dans leur pays d'origine. « Allô, la police ? J'ai 5 migrants à bord et ça m'emmerde, vous pouvez vous en occuper ? Je sais pas quoi en faire et je suis sur un autre dossier. » Cet appel a, sans doute à peu de choses près (formalités bureaucratiques), eu lieu. Et les justifications ont, en France été les suivantes : « ils n'avaient pas d'autres choix », « qu'aurais-tu fait à leur place », « ils avaient plus important à gérer », et autres saloperies relativisantes, toujours dites pour clore la question et ramener tout un chacun à son impuissance. Toujours est-il qu'ils sont rentrés en héros, avec un triomphe de la gauche place de la République à Paris, et que nous tirons de cette séquence la conclusion suivante : si la gauche sait parfois se draper de radicalité, ce n'est jamais que pour mieux contrôler, gérer, exercer l'autorité de l'État à sa manière. Elle ne sera jamais que le visage plus humain et souriant d'une société de misère et d'autorité, de frontières et de prisons. Croire à cette bienveillance ne sera jamais autre chose que se faire avoir, et emporter d'autres dans cette illusion.
Les défenseurs de la gauche ont utilisé cette flotille comme une allégorie humaniste de leurs perspectives, avec ses péripéties, ses héros, ses antagonistes, son triomphe. Permettons nous de retourner la pièce et de l'utiliser comme un symbole, une image, de leur hypocrisie. Un bateau, lancé toutes voiles dehors, en mission humanitaire vers Gaza, qui, sur sa route, donne des sans-papiers à la police... Quelle plus belle façon de réfléchir aux fins qui justifient les moyens, aux salauds qui se drapent de belles intentions, qui promettent monts et merveilles et qui sur leur route ne sèment que de la misère. Plutôt que de rester obnubilés par là où le bateau se rend, prenons le temps de regarder par où il passe, parce que la vie, la lutte, c'est ce que nous en faisons tout son long.
« Qu'est-ce que tu aurais fait à leur place », réponse à une question qui n'en attendait pas.
Et toi, qu'est-ce que tu fais à ta place, camarade ? Et toc. Mais plus sérieusement,
C'est-à-dire à leur place ? Si j'étais député, sur une flotille en direction de Gaza ? J'aurais changé mon itinéraire, revu mes priorités, joué de mon statut bourgeois, débarqué quelque part, embrouillé les mécontents à bord, cherché un endroit où accoster sans passer par les institutions d'État qui, je le sais pertinemment, auraient remis les migrants dans le cercle de la misère auquel ils étaient visiblement en train d'essayer d'échapper. Mais certainement pas appeler les condés. Si j'étais moi, avec qui je suis, et ce que je ne suis pas (député), qui me retrouvais pour une raison tout à fait inconnue au milieu de la méditerannée en voyage ? J'aurais encore moins appelé les condés, qui je le sais pertinemment, auraient remis les migrants dans le cercle de la misère auquel ils étaient visiblement en train d'essayer d'échapper. Mais sortons de l'imaginaire fantasmatique qui n'a pas de sens et rapprochons nous de la réalité, croiser la route de sans-papiers dans des situations de détresse, il n'y a pas besoin de se retrouver en plein milieu de la mer pour que ça arrive. Les personnes sans-papier, qui parfois achèvent leur périple en France et se retrouvent en prise avec l'exploitation et la misère, et demandent de « l'aide », il y en a ici et maintenant. Imaginez vous une seconde appeler la police pour se débarasser de la question ? Que feriez vous à cette place là ? La question qui s'ouvre sur la solidarité est alors bien plus intéressante que celle de se mettre à la place de Rima Hassan, déjà sur fournir une aide pratique et matérielle là où elle est nécessaire, mais aussi et surtout comment développer un rapport confrontatif contre ces fameuses institutions (et donc, la gauche), sur le court et long terme ? Comment mettre en place ce rapport avec des personnes sans-papiers en prises avec ces institutions ? Empêcher des rafles ? Se mettre en mouvement contre les centres de tri humains que sont les CRA ? Rejoindre des collectifs qui s'emparent de ces questions ? Lutter quoi. Donc à tout ces donneurs de leçons bourgeois gauchistes, qui se mettent à la place de Rima Hassan quand elle donne des migrants à la police comme acte de mobilisation contre les frontières, nous disons allez vous faire foutre.
La question serait donc plutôt que faisons nous à notre place, c'est à dire ici et maintenant, pour lutter contre la guerre, les frontières et ce monde de merde. Nous ne partageons pas les mêmes persectives que la gauche, d'ailleurs nous partageons pas grand chose du tout : donner des sans papiers à la police ne sera jamais une option envisageable.
Pour un monde libre, sans frontière, sans état, sans député, ne nous laissons pas avoir par les mensonges de faux-amis et vrais ennemis : la gauche.
« C'etait le moins pire, qu'est-ce que tu veux y faire, le monde est comme ça, il ne faut pas être idéaliste... » VOUS CASSEZ LES COUILLES
« Changer le monde, haha, quelle drôle d'idée ! Il est très bien comme ça le monde, pourquoi changer ? »-OSS 117
Nous rappelons ici que tout l'argumentaire du moins pire, qui à été mobilisé pour défendre l'indéfendable, est l'une des clefs de voûte de ce monde de misère. Notre vie, c'est faire, ça, c'est accepter de se faire voler son temps, accepter qu'on vole celui des autres, travailler comme des chiens, payer des fortunes pour de la merde, et devoir en plus sourire au passage. C'est faire de nécessité vertu, c'est se compromettre, c'est serrer la main d'un batârd avec un contrat qui t'empêche de lui en retourner une bien sentie. C'est de la merde, et on en a marre. Quand on te fait croire jusqu'à l'os que l'argent contre lequel on te prend ta liberté est la condition à ce que cette même liberté se réalise. Saloperie. Le monde tiens sur l'idée que ce refus est idéaliste. Qu'en demander trop c'est mal, qu'il faut rester dans le domaine du possible. Mais qui en fixe les limites, de ce domaine du possible ? C'est ton patron, ton prêtre, ton juge, ton père. C'est Rima Hassan et Greta Thundberg. Commencez par refuser le moins pire est la condition préalable au plus intéressant, lutter contre l'état des choses déplorable dans lequel nous évoluons. Et l'accepter, c'est le premier pas vers la résignation et l'impuissance. Alors à tout ceux qui font de cet argumentaire leur mantra, qui te disent que l'idéalisme se situe dans l'espoir, dans la révolte, nous vous emmerdons. La démocratie, le moins pire des régimes ? Nous le refusons, au même titre que le pire des régimes, car nous savons que c'est une saloperie perverse que de faire accepter l'innaceptable en le faisant passer pour la seule option envisageable. Et c'est la que commence la possibilité révolutionnaire, quand ce refus se généralise, se met en mouvement, et passe à l'action.



Bulletin no 224 du 2 octobre 2025, du réseau Résistons Ensemble. Formé en 2002, Résistons Ensemble a pour but d'informer, de briser l'isolement des victimes des violences policières et sécuritaires et de contribuer à leur auto organisation.
Le petit journal mobile recto-verso A4 « RESISTONS ENSEMBLE » du réseau contre les violences policières et sécuritaires est sorti. Il est destiné à être photocopié et à être diffusé localement, si le journal vous plaît. Vous êtes invitEes à participer à son élaboration, à sa rédaction, à se joindre à l'équipe de rédaction. Nous attendons vos contributions, propositions, critiques...
Lire l'intégralité et télécharger ce bulletin mis en page au format pdf.
Au sommaire :
- Macron choisit ses Juifs
- Chronique de l'arbitraire : Le pouvoir macroniste a la trouille • Révoltes suite à la mort de Nahel : une vengeance policière sans fin ? • Les procès des mutilateurs de GJ • L'enquête par le vide • Le pistolet à impulsion électrique tue • Parechocage • Les migrants à la merci de l'État français
- Agir : Continuons de jouer collectif ! • Georges Ibrahim Abdallah enfin libre
L'édito :
Macron choisit ses Juifs
« C'est moi qui vous dis qui est juif » - déclarait le maréchal Goering, ce criminel nazi proche compagnon d'Hitler. Et alors, vous dites-vous, en quoi ça nous concerne ?
L'action du pouvoir obéit à la logique suivante : « Qui est le bon juif ? c'est moi qui le dis ». Pour le pouvoir macroniste, les mauvais juifs sont aujourd'hui les juifs antisionistes. Vous ne croyez le pas ? Pourtant, le domicile du directeur de publication du site de l'Union des Juifs français pour la Paix (UJFP) a été perquisitionné le 11 septembre. Des documents ont été saisis. Cerise sur le gâteau, la banque de « gauche », le Crédit Coopératif a clôturé leur compte.
L'UJFP lutte depuis des dizaines d'années pour soutenir le combat contre le colonialisme de l'État sioniste. Ces derniers temps encore c'est une composante active et combative de la lutte contre le génocide à Gaza. Pour cette raison une organisation juive sioniste l'accuse d'apologie du terrorisme. Elle est traitée comme une organisation de « mauvais juifs ».
Alors que Netanyahou, objet d'un mandat d'arrêt international de la CPI pour crime de guerre et crime contre l'humanité est pour Macron un « bon » juif. La preuve : son avion a pu traverser, sans être intercepté, l'espace aérien français.
Macron vient de reconnaître l'État palestinien. Qu'est-ce qu'on veut de plus ? Que la France arrête de soutenir l'État sioniste, que les armes de fabrication française ne participent plus au génocide à Gaza.
Une preuve de plus de l'hypocrisie : une semaine avant cette reconnaissance, un avion de la compagnie israélienne El Al a décollé de Roissy avec une cargaison de pièces électroniques de fabrication française destinées à l'armée de l'air israélienne. Cet envoi n'est que le dernier d'une longue série. Déjà le 5 juin les dockers de la CGT à Fosse-sur-Mer ont empêché le chargement de 14 tonnes de pièces pour mitrailleuse.
Un autre exemple ? Le 19 septembre, à Roissy, la police des frontières a refusé l'entrée de plusieurs palestinien(ne)s en les enfermant en zone d'attente dans le but de les refouler. Une mère et sa fille de 11 ans enfermées sont empêchées de rejoindre leur famille accueillie en Belgique et sont en garde à vue. Tous risquent le renvoi vers l'horreur du génocide ou, s'ils refusent, une condamnation en prison en France.
Macron déclare lancer une bataille contre l'antisémitisme et reconnaître le droit des palestiniens à la vie. D'accord, mais faut-il encore qu'il balaie devant sa propre porte. Qu'il cesse de persécuter l'UJFP et tous ceux qui, juifs ou non, se mettent du côté de la résistance du peuple palestinien. Qu'il cesse de soutenir Israël dans son effort de guerre et sanctionne réellement les responsables de l'État israélien qui veulent faire disparaître le peuple palestinien.
Lire l'intégralité et télécharger ce bulletin mis en page au format pdf.

Rendez-vous vendredi 17 octobre à 9h30, à la bibliothèque du Grand Parc (34 rue Pierre Trébod) ! Inscrivez-vous auprès de la bibliothèque : 05 56 50 28 35
On arpentera le livre de Florence Lotterie et Élise Pavy-Guilbert : « Olympe de Gouges, une femme dans la Révolution », dans le cadre du cycle Parlons.
Les autrices seront en conférence le jeudi 6 novembre à 18h00 dans la même bibliothèque pour présenter leur livre et leur travail. La conférence sera précédée d'un débat mouvant animé par nos soins !
Sapristi, mais c'est quoi un arpentage ?!
Il s'agit d'une technique de lecture collective et subjective d'un ouvrage scientifique qu'on aurait du mal à lire seuls. Un ouvrage est déchiré en autant de partie que de lecteurs. Chaque personne présente lit un extrait et en fait par la suite une restitution subjective. Cela permet de désacraliser le savoir et de s'approprier des écrits parfois techniques et peu accessibles tout en les liant avec un vécu, des expériences.
Présentation du livre :
Paris, 3 novembre 1793. Olympe de Gouges meurt sur l'échafaud. Une fin tragique qui met un terme à une existence qui l'a conduite de Montauban, où elle est née, au coeur des salons et de la vie intellectuelle dans le Paris des Lumières. Jeune encore, la célèbre révolutionnaire avait rêvé de littérature et de politique, de chantiers sociaux, de nouveaux droits pour les exclus en raison de leur précarité, de leur couleur ou de leur sexe. Par la suite, Olympe de Gouges avait défendu d'une plume enlevée et souvent acidulée l'égalité civique : voter et « monter à la tribune » de l'Assemblée nationale, mais aussi élever son enfant tout en travaillant et en s'engageant dans la vie publique. Des positions hardies et d'une grande modernité, qui ne lui semblaient pourtant pas l'être… Dans ce court récit, Élise Pavy-Guilbert et Florence Lotterie retracent les grandes heures de cette combattante enthousiaste des lettres, de l'amour et de la liberté, qui mena une vie accomplie et volontaire, jusqu'à braver les pires dangers dans les orages de la Révolution.

Jeudi 16 octobre à 12h Place des Capucins : Dans le cadre du mouvement interprofessionnel pour la justice fiscale et sociale, et de « Bloquons tout », le syndicat ASSO-Solidaires appelle tout·e·s les salarié·e·s de l'associatif à une journée de grève et de mobilisation le 16 octobre prochain.
Pourquoi cette mobilisation ?
Cela fait des années que nous dénonçons les conséquences des politiques néo-libérales sur le travail associatif : bas salaires, instabilité et turnover, précarisation des emplois, suppression de postes, dégradation des conditions de travail, mise en concurrence des assos, perte de sens quand notre quotidien consiste à remplir des dossiers de financement kafakaïens...
Depuis plus d'un an, une étape supplémentaire a été franchie : la baisse des subventions, des budgets de l'Etat et des collectivités, a déclenché un véritable plan social dans les associations. Les trésoreries s'assèchent. Les licenciements, départs non remplacés ou contrats non renouvelés se multiplient. Des associations sont liquidées (489 en 2024). Et quand tout ceci n'est pas encore palpable, c'est l'inquiétude qui nous grignote : jusqu'à quand pourrons-nous exercer nos métiers ?
Cette situation est le résultat de décennies de politiques néolibérales. Les gouvernements ont utilisé les associations comme outils de privatisation des services publics, avec comme finalité de nous laisser des « missions de service public » sans les moyens de les assurer. Soit une casse sociale au détriment de nous salarié·es, des usager·es et bénéficiaires de nos associations, des valeurs que nous portons. Face à cela, même les dirigeant·es d'associations et les syndicats patronaux s'indignent : « ça ne tient plus », nom de la mobilisation du Mouvement associatif le 11 octobre.
Que faire le 16 octobre ?
Dans ce contexte, le syndicat ASSO-Solidaires (constitué de salarié·es d'associations) a déposé un préavis de grève pour la journée du 16 octobre. Tout·e salarié·e d'association est en donc en droit de se mettre en grève ce jour -là.
Pour nous, la grève doit permettre de montrer l'importance de notre secteur et de nos emplois. Nous sommes près de 2 millions à travailler dans des associations : si nous arrêtons de travailler, une grande partie de la société s'arrête.
Elle est aussi un moyen de trouver du temps pour se réunir entre salarié·es, sortir de l'isolement qui caractérise souvent nos postes, discuter de nos situations personnelles et de celles de nos associations, partager un moment convivial, et s'organiser pour la suite !
A Bordeaux, nous vous invitons à nous rejoindre lors d'une auberge des salarié·es et des assos en lutte :
==> le jeudi 16 octobre à partir de 12h, place des Capucins <==
Au programme : repas et discussions partagées, stand d'information sur les droits des salarié·es, mur de témoignages sur l'austérité associative....
Concrètement, comment se mobiliser ?
Vous pouvez choisir d'assister au rassemblement durant votre pause déjeuner ou bien de faire grève (il est possible de faire grève juste quelques heures ! Consultez le tract ci-joint pour plus d'infos sur le droit de grève)
N'hésitez pas à faire passer le mot autour de vous pour venir avec vos collègues ou des camarades d'autres associations
Si possible, apporter à manger à partager

En hommage aux martyrs Algériens du 17 octobre 1961 et en soutien à toutes celles et ceux qui luttent encore contre les États coloniaux, racistes et impérialistes ici comme ailleurs.
VENDREDI 17 OCTOBRE 2025
Marche anticoloniale 18h30 - départ parvis Marengo SNCF, Toulouse
SAMEDI 18 OCTOBRE
Hangar de la Cépière - 8 Rue de Bagnolet, Toulouse
10h30 : OUVERTURE
11h : PROJECTION "L'autre 8 mais 1945"
12h30 REPAS
TABLES RONDES : colonialisme de peuplement, génocides et résistances
14h-15h : ALGÉRIE avec Toulouse Anti CRA et Nta Rajel ?
15h15-16h15 : SAHARA OCCIDENTAL ET PALESTINE avec Jeunesse Active Sahraouie et Comité de Soutien à la Palestine
16h30-17h30 : KANAKY ET MAYOTTE avec Solidarité Kanaky Toulouse et Survie
De 18h30 à 22 h :
CONCERT : Musiciens Kanak Toulouse
APÉRO ET REPAS : La Louche Finale
PERFORMANCE : Maryem Dogui Compagnie la Colombe Enragée et Botcho aux platines
DJSET : Botcho - Afro Rave
Prix libre, tous les fonds seront reversés au projet Resilience Gaza qui soutient directement les solidarités locales à Gaza.
Hier comme aujourd'hui : à bas le colonialisme !
Honorons la mémoire des martyrs du 17 octobre 1961
Le 17 octobre 1961, à l'appel de la Fédération de France du FLN, des dizaines de milliers d'Algériens et d'Algériennes entreprennent une marche pacifique dans Paris. L'objectif est de boycotter le couvre-feu illégal et raciste imposé aux seul·es « français·es musulman·es d'Algérie » et de sensibiliser l'opinion publique française à l'indépendance de l'Algérie. Cette manifestation, sauvagement réprimée par la police du sinistre préfet de Paris, Maurice Papon, sous les ordres du gouvernement de Michel Debré, un farouche opposant à l'indépendance de l'Algérie, se termine dans le sang. Les victimes se comptent par centaines, disparues, noyées dans la Seine. Les jours qui suivent, plus de 10 000 Algérien·nes sont raflé·es, interné·es et matraqué·es. S'en suivent tortures et exécutions.
Ce massacre d'État a été occulté et n'a jamais été officiellement reconnu par l'État français, comme tous les crimes coloniaux perpétrés pendant 132 ans en Algérie.
Plus largement, l'absence de condamnation claire et officielle du colonialisme est le reflet des politiques actuelles dans les territoires d'outre-mer et de la politique impérialiste de la France.
À bas le colonialisme et l'impérialisme français !
L'État français maintient sa présence néocoloniale, notamment militaire, soutient des régimes corrompus partout où ses intérêts économiques et stratégiques sont en jeu, continue de piller le sous-sol du continent africain. Ainsi, Macron a officialisé le soutien de la France à la colonisation du Sahara Occidental par le Maroc durant l'été 2024. De la même manière, l'État réaffirme sans cesse sa domination coloniale aux Antilles, à la Réunion ou encore à Mayotte où la répression est permanente, comme avec la déportation de milliers de comorien·nes vers les autres îles de l'archipel.
En mai 2024 en Kanaky, une vaste révolte a ébranlé le pays contre l'adoption de la loi sur le dégel du corps électoral à l'Assemblée nationale visant à renforcer plus de 170 ans de colonisation de peuplement française sur l'île. Face à cette mobilisation légitime, l'État a emprisonné et déporté des dizaines de Kanak en métropole. Aujourd'hui, l'accord de Bougival proposé par le gouvernement français vise à nier le droit à l'autodétermination du peuple Kanak sur leur terre. Un projet fermement rejeté par le Front de Libération Nationale Kanak et Socialiste (FLNKS).
La France complice du génocide en Palestine
Depuis deux ans, Israël mène un génocide dans la bande de Gaza qui a déjà fait des centaines de milliers de victimes palestiniennes, des millions de déplacé·es et détruit la quasi-totalité des infrastructures de l'enclave palestinienne. Parallèlement, l'État sioniste poursuit sa politique coloniale, d'occupation et de nettoyage ethnique dans toute la Palestine, en particulier en Cisjordanie et à Jérusalem. Alors que le gouvernement israélien a annoncé sa volonté d'occuper totalement Gaza, les États occidentaux, dont la France, continuent d'être des soutiens économiques et politiques de cet État génocidaire.
Rendre hommage aux victimes du 17 octobre 1961, c'est rendre hommage au peuple algérien et c'est soutenir toutes celles et ceux qui luttent encore contre les États coloniaux, racistes et impérialistes ici comme ailleurs. L'Algérie a vaincu, la Palestine, la Kanaky, le Sahara Occidental et tous les peuples en résistance vaincront !
Afa Tolosa • Asso 31 • Attac Toulouse • CGT Educaction31 • Collectif Populaire contre l'Extrême droite • Collectif Vietnam Dioxine 31 • Comité de Soutien à la Palestine 31 • CPES Mirail • CREA • INSA en lutte Toulouse • Jeunesse Active Sahraouie • Le poing levé • LJR • Nous Toustes 31 • NPA 31 • Nta Rajel ? • PCR Toulouse • RETSER 31 • Révolution Permanente • Secours Rouge Toulouse • Solidaires31 • Solidarité Palestine Toulouse • Sud Education 31-65-82 • Toulouse Anti CRA • Tsedek ! • UCL Toulouse • Union Etudiante • Watizat Toulouse

Mercredi 15 octobre c'est la rentrée de la cantine de L'Impasse

Viens manger et trainer avec nous au 1 impasse lapujade à partir de 19h. Si t'as envie de donner un coup de main pour cuisiner tu peux venir à partir de 14h. La bouffe est vegan et c'est à prix libre à partir de 0 euros.
Les cantines reprendront ensuite 1 mercredi par mois, on vous dira bientôt lequel !
L'impasse c'est quoi ? https://iaata.info/Apres-l-expulsion-d-Euforie-c-est-l-Impasse-6401.html

Programme de juin de la Bibliothèque Anarcha-Féministe de Toulouse. La BAF se situe au Chat Noir, 270 avenue de Muret, Toulouse. Nos permanences sont les mercredis de 16h à 20h et dimanches de 14h à 18h.
Permanences
Nos permanences ont lieu :
- les mercredis de 16h à 20h
- les dimanches de 14h à 18h
La BAF vous accueille avec des livres, des biscuits ou pâtisseries vegan et des boissons chaudes ou fraîches selon la météo. Pour toute question ou idée, n'hésitez pas à nous contacter sur bibli_afem@riseup.net.
Évènements
Samedi 11 octobre 11h30 Arpentage du livre "États d'urgence : une histoire spatiale du continuum colonial français"de Léopold Lambert
Loi contre-révolutionnaire par excellence, l'état d'urgence lie les trois espaces-temps de la Révolution algérienne de 1954-1962, de l'insurrection kanak de 1984-1988 et du soulèvement des quartiers populaires en France de 2005.
Cet ouvrage revient en détail sur chacune de ces trois applications ainsi que celle, plus récente, de 2015 à nos jours en tentant de construire des ponts entre chacune.
Au vu de l'heure, on vous propose de manger un bout tout en lisant, il y aura de quoi se préparer des sandwiches et n'hésitez pas à ramener ce qu'il vous plaît !
Qu'est-ce qu'un arpentage ? C'est une méthode de lecture et discussion collectives en 2 temps :
On se partage un livre, les personnes qui le souhaitent lisent dans un premier temps chacun.e dans son coin un passage du livre (quelques pages ou un gros chapitre selon son appétit).
Dans un second temps on rend compte au groupe de ce qu'on a lu et on échange sur tout ce que le livre nous inspire.
Jeudi 16 octobre 18h Arpentage du livre "Une brève histoire de la transmisogynie" de Jules Gill-Peterson
Pourquoi les femmes trans sont-elles les plus ciblées au sein de la communauté LGBTQIA+ ? Pourquoi sont-elles au cœur d'une résurgence mondiale de politiques réactionnaires transphobes ? Et comment pouvons-nous répondre collectivement à cette violence ?
Cet ouvrage analyse les violences faites aux femmes trans en les inscrivant au cœur de l'histoire de la modernité et des systèmes coloniaux occidentaux. Afin de prendre la mesure des violences transmisogynes à l'échelle mondiale tout en explorant la diversité des modes de vie marginalisés aujourd'hui regroupés sous l'étiquette “trans”, l'autrice nous entraîne de New York à la Nouvelle-Orléans, de l'Inde britannique au Brésil.
À travers une approche matérialiste, l'historienne Jules Gill-Peterson propose le concept de “transféminisation” pour retracer les processus politiques par lesquels certaines formes de féminité, souvent racialisées, sont ciblées, notamment par les attaques de la droite et de l'extrême droite.
Elle pose aussi un regard critique sur le modèle identitaire qui domine le militantisme LGBTQIA+ mainstream en rappelant les liens historiques entre la condition – moderne – de femme trans, la classe ouvrière et le travail du sexe.
Dimanche 19 octobre 14h à 18h Après-midi travaux d'aiguilles
Durant la permanence de la BAF, rencontre pour broder, tricoter, crocheter, ensemble en silence ou en bavardant.
Ce temps n'est pas prévu pour être un cours mais plutôt de créer l'occasion de se motiver à avancer sur nos projets en cours, de se rencontrer autour d'une boisson, échanger quelques astuces et idées, etc.
Si cela t'intéresse ramène ton matériel, et ton·tes projet·s en cours. Il y aura quand même un peu de matériel sur place pour s'essayer au crochet, à la broderie, etc.
Envisageable aussi ce jour-là : un troc de matériel de mercerie, tricot, broderie etc.
Viens avec tes pelotes (entières ou entamées) si tristes de ne pas être utilisées, tes crochets ou aiguilles en double parce que tu avais perdu les précédentes mais en fait tu les as retrouvées dans un pot à crayons, la récup de matériel des grands-parents dont tu ne sais pas quoi faire, les stocks de fils de ta jeunesse quand tu faisais des bracelets de l'amitié, les toiles à broder de ce fameux projet “génial, je vais faire ça !” mais jamais commencé, etc.
Chacun·e trouvera peut-être son bonheur dans ces trésors dormants !
Participation à prix libre et non nécessaire. L'argent récolté participe à faire vivre la bibliothèque : payer notre part du loyer, acheter de nouveaux livres et remplacer les livres égarés.
Pour rappel, notre nouveau local se situe désormais au 270 avenue de Muret !

Ce samedi 18 octobre, nous organisons une soirée festive au Baranoux avec au programme danse, concert, open mic, discussion et restauration !
Samedi prochain !
🌟Fête de soutien au Collectif des Jeunes du Parc de Belleville.
Rejoignez-nous au @lebaranoux pour une soirée pensée par le collectif, avec danse, concerts, discussion, open mic et un repas.
📢 Cette soirée est organisée pour lever des fonds pour le collectif et permettre de continuer à s'organiser. Venez soutenir notre lutte !
Depuis 2 ans maintenant nous militons pour l'égalité des droits. Pour l'accès à l'école, à un logement pérenne, au transports en commun, à la santé.
On veut un accueil digne et inconditionnel.
On vit ici ! 📢
Programme
Ouverture des portes 17h
17h45-18h30 initiation danse Ndombolo avec Glody
18h45-19h30 discussion sur la situation
19h30-22h30 musique, chant,open mic
🥙Sandwichs falafel fait maison, salade d'aubergine
🍫Gâteau au chocolat
@volumesparis

Privilégier le paiement en liquide si possible !

Le 1er octobre dernier, Mike est décédé dans une cellule de garde à vue du commissariat de Bordeaux. Un appel à se rassembler en hommage à Mike est lancé pour ce soir, lundi 13 octobre, à 18h à Pey Berland.
𝗖𝗢𝗠𝗠𝗨𝗡𝗜𝗤𝗨𝗘́
Le 1er octobre dernier, 𝗠𝗶𝗸𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗱𝗲́𝗰𝗲́𝗱𝗲́ 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝘂𝗻𝗲 𝗰𝗲𝗹𝗹𝘂𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗴𝗮𝗿𝗱𝗲 𝗮̀ 𝘃𝘂𝗲 du commissariat de Bordeaux.
Nous ignorons pour l'instant les causes précises de son décès mais les premières conclusions de l'enquête montrent qu'il n'a pas été violenté et serait mort des suites d'une crise cardiaque.
Mike était arrivé à Bordeaux depuis trois ans ; il y était fiancé depuis deux et avait, avec sa chérie, des projets à longs termes.
Il était question de s'acheter un camion et d'aller faire le tour du monde.
Il était question une vie plus douce et curieuse de rencontres et de partages.
𝗤𝘂𝗮𝗻𝗱 𝗹𝗮 𝗿𝘂𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗮𝘁𝘁𝗿𝗮𝗽𝗲, 𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗻𝗲 𝘃𝗲𝘂𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗮̂𝗰𝗵𝗲𝗿.
En sortir est un combat difficile et toustes n'arrivent pas à trouver le bout du chemin.
𝗘𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟰, 𝗲𝗻 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲, 𝟴𝟱𝟱 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲𝘀 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗮𝗯𝗿𝗶 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗮𝗶𝗻𝘀𝗶 𝗱𝗲́𝗰𝗲́𝗱𝗲́𝗲𝘀.
Femmes, hommes, enfants, pour nous, ils ne sont pas des chiffres ou des statistiques.
𝗖𝗲 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗻𝗼𝘀 𝗳𝗿𝗲̀𝗿𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝘀œ𝘂𝗿𝘀 𝗲𝗻 𝗵𝘂𝗺𝗮𝗻𝗶𝘁𝗲́ 𝗲𝘁 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗻𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗼𝘂𝗯𝗹𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗽𝗮𝘀.
Mike avait 25 ans, il avait une fiancé, une famille, des ami-es. Il manque à tous ces gens à qui nous adressons nos condoléances.
Nous vous invitons à venir nombreux lui rendre hommage ce lundi, dans le respect et le calme que requiert tout deuil.
𝗔𝗺𝗲𝗻𝗲𝘇 𝗱𝗲𝘀 𝗯𝗼𝘂𝗴𝗶𝗲𝘀, 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗿𝗮𝗶𝗲𝘀, 𝗱𝗲𝘀 𝗳𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀, 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗲𝘀𝘀𝗮𝗴𝗲𝘀…
𝗔𝗺𝗲𝗻𝗲𝘇 𝗱𝗲 𝗹'𝗔𝗺𝗼𝘂𝗿 !
Solidairement,
La maraude du coeur Bordeaux
𝗟𝗲 𝗗𝗿𝗼𝗶𝘁 𝗔𝘂 𝗟𝗼𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗚𝗶𝗿𝗼𝗻𝗱𝗲 - DAL 33 Gironde
Les Gratuits - Gironde Solidarité
𝗟𝗲 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳 Contre Les Abus Policiers - Clap33